On en avait déjà parlé dans un blog précédent : "et les aveugles reverront" . Et bien, on peut dire que la réalité a tendance à dépasser les espoirs les plus fous puisqu'en effet, en mai dernier, le premier oeil bionique a été placé en Asutralie, chez une patiente, aveugle en raison d'une maladie rétinienne : la rétinite pigmentaire.Â
Cette maladie provoque une dégénérescence des cellules rétiniennes ce qui bloque le signal lumineux dans les premières étapes de la vision. Les médecins autraliens ont donc placé sur la rétine endommagée une nouvelle rétine artificielle consistant en 24 électrodes. Un mois de test après, l'oeil bionique a été activé et ce moment a été décrit comme un révélation par la patiente : "Je ne savais pas à quoi m'attendre mais tout à coup, j'ai pu percevoir un petit flash. C'était extraordinaire. A chaque stimulation, je voyais une forme différente comme si elle apparaissait devant mon oeil".
Pour l'instant, les chercheurs testent cette prothèse rétinienne en analysant les résultats et les différentes formes produites par stimulation. Selon l'un des
La (sur)vie n'a pas de prix. Cela tout le monde le sait. Et encore plus les fabricants de médicaments anticancéreux !
S'il est évident de tout faire et de tout tenter pour prolonger sa vie ou sa survie lorsqu'on est atteint d'une grave maladie comme le cancer, il est cependant utile d'y réfléchir à deux fois. C'est en substance le message principal véhiculé dans un article du dernier numéro du magazine américain Newsweek (How much would you pay for three more months of life ?).
Pourquoi une telle question ? Parce qu'aux États-Unis, le système de santé est très éloigné du nôtre (que ce soit français, belge ou en général issu de tout pays européen). Le consommateur/client/patient (vous prenez le terme qui vous convient), s'il n'a pas d'assurance (et il y en a environ 50 millions) devra payer de sa poche le précieux médicament. Et si un comprimé d'aspirine ou de paracétamol est tout à fait accessible, la situation est tout à fait différente pour les nouveaux traitements anticancéreux. En fait, si on devait prendre un ordre de comparaison, on ne joue
En transit à l'aéroport de Heathrow à Londres et avant d'embarquer pour San Diego, j'ai eu le regard attiré vers le magazine NewScientist qui a pondu cette semaine un grand article sur les bienfaits de l'exercice physique : "The workout wonder drug : from diabetes to cancer, a little exercice goes a long way".
Que dit en substance cet excellent article : tout le monde sait que fumer est mauvais à tout point de vue. Tout le monde connaît les dégâts de l'obésité sur notre civilisation. Tout le monde sait que rester dans son fauteuil à regarder les Jeux Olympiques au lieu d'aller sortir courir ou faire du vélo, ce n'est pas vraiment bien.
Mais savez-vous quel est le facteur de risque le plus important qui intervient dans la mortalité de tout un chacun ?
Et bien, ce résultat assez étonnant est sorti d'une étude américaine publiée il y a un mois et qui a fait beaucoup de bruit des deux côtés de l'Atlantique.
Comme le montre le tableau ci-joint provenant du magazine NewScientist, c'est bien la sédentarité et le
La semaine prochaine aura lieu à San Diego l'IEEE-EMBS-2012 la réunion annuelle des ingénieurs travaillant dans le domaine du médical, de la biologie, de la robotique, de la génétique, de la biologie moléculaire, de la biotechnologie, des capteurs, des prothèses bioniques, des prothèses rétiniennes .... OUF !!!, j'y suis parvenu.
Et ben, étant donné que j'ai l'occasion d'y aller, j'irai glaner les dernières innovations, découvertes, inventions qui pourraient débouler dans le milieu médical d'ici quelques années une bonne dizaine d'année voire plus.
En ce qui concerne le cancer, il est important de le prendre en charge le plus précocement possible afin d'augmenter les chances de guérison. Mais il est surtout important d'éviter toute diffusion des cellules secondaires qui peuvent avec le temps acquérir de nouvelles mutations génétiques les rendant plus difficiles à pister et surtout à éradiquer. Car ce n'est en général pas la tumeur primitive qui tuera le patient mais les tumeurs secondaires, autrement dit, les métastases.
Or, avec les moyens actuels, il est souvent (trop) tard lorsqu'on observe l'apparition des premières cellules métastatiques. Le mal est déjà fait et les traitements dans la plupart des cas ne font que reculer l'échéance mortelle.
Les chercheurs américains de l'UCLA en Californie viennent de mettre au point une nouvelle technologie comprenant une caméra microscopique ultrarapide associée à un laser émettant des flashs lumineux d'une durée de quelques nanosecondes (0,000000001 sec !). Cette technique permet de 'flasher' et d'identifier précisément les cellules cancéreuses dans le sang circulant du patient.
Pour rappel, dans un millilitre de sang chez
A la question : faites-vous confiance à votre médecin ? les nombreuses réponses vont toutes dans le même sens.
Oui, la confiance dans son médecin reste de mise, mais il y a un MAIS. La plupart des personnes iront de toute façon soit consulter l'internet soit voir un autre médecin pour un second avis. Et je pense que plus la pathologie est importante, sérieuse et lourde, plus cette attitude aura tendance à s'imposer.
Et c'est bien normal puisque un médecin n'est pas l'autre, il existe parfois (souvent) de très nombreux traitements pour une affection médicale donnée et devant la multitude de choix possibles, il n'est pas évident de donner le bon traitement. Chacun veut être sûr de la pertinence et la qualité des soins qu'il recevra.
Cela me fait d'ailleurs penser à une anecdote médicale survenue il y 5-10 ans : un médecin généraliste avait envoyé son patient souffrant d'un cancer de la prostate chez 4 professeurs d'urologie de services différents. Le cancer de la prostate est une maladie bien déterminée et pas trop difficile à prendre en charge
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