Avec les progrès technologiques, on assiste à une mutation numérique progressive de tous les outils qui constituent l'attirail du médecin. C'est par exemple le cas du stéthoscope où la société Cardionics vient de commercialiser le premier stéthoscope du genre, purement numérique mais également, et là est la grande différence avec les autres modèles sur le marché, un aspect visuel.
En effet, le ViScope est un capteur que l'on place directement sur la peau et qui permet de récupérer les bruits cardiaques ou respiratoires amplifiés jusqu'à un facteur 30. De plus, l'appareil permet d'identifier directement les différents bruits cardiaques/respiratoires (souffles, frottements, murmures,...) par une visualisation instantanée sur l'écran. Le médecin qui le souhaite pourra rajouter des écouteurs pour une meilleure perception du bruit enregistré.
Cet appareil peut également être utilisé chez l'enfant où il permettra d'identifier les anomalies cardiaques telles que communication inter-auriculaire ou inter-ventriculaire et l'hypertension artérielle pulmonaire.
Petit avantage, cet appareil permet également d'enregistrer dans sa mémoire tous les bruits pour les reproduire ultérieurement.
On n'arrête en effet pas le progrès. (Erard le Beau
À l'occasion de l'arrivée en grande pompe du robot spatial Curiosity sur la planète Mars, il me semblait intéressant de revenir sur les prévisions à long terme concernant les missions humaines sur notre planète sœur. Depuis le début de l'ère spatiale, les humains (je veux dire les Américains) ont voulu, espéré, désiré, envoyer des hommes sur la planète rouge. Et récemment, le Président Obama confirmait son souhait de voir l'arrivée d'astronautes sur Mars aux alentours de 2030.
Or, il me semble que ce timing ne pourra pas être respecté. Pire, je vois mal comment nous ferions pour envoyer certains de nos concitoyens dans une planète située à plus de 50 millions de km (voire 400 millions en position éloignée) et ce, avant une bonne cinquantaine d'années.
Et je ne parlerai ici, pas de considérations économiques en ces temps de crise quand l'on sait que le simple projet Curiosity aura coûté la bagatelle de 2,5 milliards de dollars. Je ne parlerai également pas des détails techniques où l'on apprend que le dernier Iphone 4GS est plus
Après avoir éprouvé quelques difficultés à 'piquer' une patiente ce matin, je ne peux m'empêcher de revenir sur un précédent article que j'avais écrit ailleurs sur une technologie à mes yeux assez révolutionnaire et tout droit sortie du futur.
En effet, depuis quelques années existe sur le marché (mais faut-il encore le savoir) un appareil qui permet de visualiser directement le réseau veineux sous-cutané. A quoi cela sert-il ? Et bien tout simplement à éviter de s'acharner sur le pauvre patient qui possède de très mauvais veines (bébé, personne âgée, personne obèse). Par le jeu de lumières infra-rouge spécifiques, il est possible de rendre visible le sang désoxygéné présent dans les veines (et pas dans les artères) ce qui peut parfois grandement faciliter la tâche des infirmiers ou médecins.
En effet, quelles sont vos habitudes en terme de soins de santé ? Préférez-vous vous réfugier dans l'internet pour assouvir vos questions médicales et occasionnellement vous soigner ou attendez-vous sagement votre prochaine consultation médicale avec votre médecin préféré ?
Cette question était l'objet de notre premier sondage et les résultats parlent d'eux-même :
Il y a plusieurs manières d'analyser ce sondage : commençons par le plus facile.
Tout d'abord, la plupart des votants gardent leur confiance en leur médecin. Ensuite, nous avons une très large majorité des personnes qui de toute façon iront sur le net pour consulter des sites médicaux - que ce soit avant d'aller consulter leur médecin (41%) ou en remplacement de celui-ci (14%).
Ces chiffres correspondent tout à fait aux données de la littérature médicale puisqu'une étude récente réalisée en Italie montrait qu'environ 56% des Italiens se dirigeaient vers des sites médicaux pour poser leurs question. Et comme je l'écrivais dans un article récemment, les gens ne vont pas sur le net par méfiance de leur médecin mais surtout par
Depuis pas mal d'années où j'ai commencé à m'intéresser au futur de la médecine, aux progrès technologiques et à l'évolution des pratiques médicales au cours des 5, 10 ou 20 prochaines années, je me suis très souvent rendu compte de l'importance du vide qui existait entre la conception de la médecine de demain (que ce soit par les patients ou même par les médecins) et la situation bien réelle du terrain.
Pas plus tard qu'hier, j'ai eu une discussion passionnée avec un ami et j'évoquais l'importance des réseaux sociaux en médecine qui seront amenés à se développer de manière importante demain. L'émergence de ce genre de communication entre patients existe déjà sur le sol américain et commence à apparaître très timidement sur le sol européen. Je voyais bien en face de moi une certaine incompréhension et quelques questions sur le pourquoi de ce changement.
Je ne parlerai pas ici du pourquoi qui relève plus de la sociologie à mon sens mais j'évoquerai quelques données pour bien re-situer l'enjeu et pour bien faire comprendre que le mouvement est déjà engagé et que comme le
Pour faire suite au précédent post sur les aveugles, je ne pouvais faire l'impasse sur un problème de société qui touche pas mal de monde puisqu'il s'agit de la perte de mobilité. Qu'elle soit due à un traumatisme avec hémiplégie ou tétraplégie, qu'elle soit due à une maladie (sclérose en plaques) ou simplement due à l'âge (réduction du périmètre de marche, perte de la coordination des mouvements ou instabilité), ce problème touchera avec la population vieillissante de plus en plus de monde dans le futur. Une des solutions proposées par la science était la réparation cellulaire des tissus endommagés mais, si les succès sont nombreux du côté des animaux de laboratoire et des rats, on ne peut pas en dire autant pour les humains.  Â
Les premiers essais de laboratoire menés par la compagnie de biotechnologie américaine ont été stoppés dans le flou il y a deux ans.
Quoi qu'il en soit, les scientifiques ont commencé à explorer d'autres pistes et à l'instar des films de science-fiction, ont proposé des solutions assez 'innovantes'. Ces solutions passent en partie par le développement de squelettes extérieurs
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Medfut - La découverte scientifique au service du futur de la médecine, par Erard le Beau de Hemricourt