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La plupart des mutations génétiques néfastes pour l’homme sont relativement récentes. - 4 décembre 2012 | Médical   

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Selon une étude récente publiée dans la revue prestigieuse Nature, la plupart des mutations génétiques (apparition de nouvelles variantes dans notre code constitué d’ADN) serait survenue au cours des 5000 dernières années.

Et lorsqu’on parle de mutations génétiques, on pense directement à cancers et maladies et on n’est pas trop loin de la vérité car la plupart des mutations génétiques sont en général soit neutres soit néfastes pour l’organisme (et très rarement bénéfiques) et selon l’étude publiée, 86% de ces mutations seraient survenues au cours de ces dernières 5 000 années.

Autant dire une goutte d’eau à l’échelle humaine (je parle de notre espèce ! Pas de l’homme lui-même mais cela vous l’aurez bien compris). Les chercheurs ont analysé le génome de 6 500 Africains et Américains de descendance Européenne. Sur l’ensemble des variations génétiques trouvées (tout de même plus de 1,15 million de SNPs) au sein de 15 000 gènes, 73% sont apparues au cours des 5 000 ans passés.

Les chercheurs ont découvert que les Américains (et donc les Européens) possédaient bien plus de mutations néfastes que nos cousins Africains. Cela est très probablement consécutif à la première migration d’Afrique où seul un petit nombre d’individus a réussi à atteindre les régions nordiques. Petit nombre d’individus signifie moindre mixité et moindre diversité génétique avec un nombre de partenaires beaucoup plus réduit.

Ainsi certaines mutations ont pu se renforcer au cours du temps chez les premiers individus européens. Globalement, à notre époque, nous hébergeons beaucoup plus de mutations génétiques délétères par rapport à nos ancêtres d’il y a quelques milliers d’années.

Erard le Beau de Hemricourt

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